La cuisse du steward

Le spectacle aura lieu

le mercredi 19/10/2022  à 20 h

au  Théâtre du Jeu de Paume  à AIX

Les bus partiront de:

PERNES :   17 h 30  Place de l'école J. Moulin

ISLE :         17 h 45

Cavaillon:   18 h 10

Durée : 1 h 40

Un Airbus crashé en haut de la Cordillère des Andes. Là, deux survivants finissent les pieds de footballeurs grillés aux amandes. Reste la cuisse d’un feu steward, qu’Yvonne veut garder pour Noël, lubie qui rend fou de rage son mari Lionel. Vaudeville d’aventure irrévérencieux, décalé et givré, La Cuisse du steward nous tend un miroir si limpide que nous ne pouvons pas rester indifférents.

Dans cette farce, créée en 1990 par Jacqueline Maillan, Jean-Michel Ribes mord à l’os les poncifs révolutionnaires, aborde le réchauffement climatique et les populismes en marche. Avec Mériam Korichi, la réalisatrice et comédienne Joséphine de Meaux allie l’absurde et la poésie dans une aventure anthropophagique salée.

L'INTENTION

C’est cette farce philosophique en forme de vaudeville, plantée dans le cadre le plus improbable et le plus brut qui soit : la haute montagne qui laisse place sans transition à la jungle épaisse. La pièce donne ainsi un aperçu intéressant de la manière dont l’évolution, pour le genre humain soumis à certaines conditions extrêmes, pourrait tourner... Un crash aérien fait s’effondrer les décors quotidiens. Et avec cet effondrement, les personnages plongent dans l’absurde. Pour eux comme pour nous qui sommes embarqués avec eux, il ne reste plus qu’à tenter de reconstruire le sens pour continuer à vivre. La Cuisse du steward nous rassure au cœur de la tourmente : lorsque tout est division, l’art permet de s’extraire pour faire l’expérience du même monde, mais autrement.
Joséphine de Meaux

Jean-Michel Ribes nous embarque dans une insolite et aventureuse excursion vers la Cordillère des Andes.

À la suite du crash de leur avion, un couple devenu anthropophage pour survivre rencontre un hurluberlu nommé Toups qui les incite à changer leur rapport à l’autre et au monde. Fidèle au style et au ton qui font de lui l’évident héritier de Topor, Tardieu ou Obaldia, Ribes présente des situations désopilantes inspirées d’un dramatique fait divers mais traitées d’une manière légère et décalée dans la tradition du boulevard. Un propos politique se fait néanmoins entendre : tout en brocardant les ravages de l’ultralibéralisme, un champ des possibles révolutionnaires se laisse entrevoir. Il exhorte à ne pas se replier derrière les préjugés et autres réflexes sécuritaires mais à s’ouvrir à l’inconnu, à l’étranger.